A travers l'ensemble des technologies existantes, les procédés de gazéification permettent de convertir une multitude de combustibles de nature variée en un gaz combustible (syngas) valorisable pour différentes applications énergétiques.

Cette page est consacrée à la description :

  • des matières entrantes en gazéification
  • des spécifications requises

Les matières entrantes

La gazéification appartient à la famille des procédés thermochimiques tout comme la combustion ou la pyrolyse. Elle est donc en mesure de valoriser toute matière de nature combustible. Il s'agit ainsi généralement de matière organique, c'est-à-dire constituée de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, relativement sèche.

Exemples


Selon la technologie employée, les procédés peuvent valoriser des combustibles d'origine :

  • Fossile
    • Charbon minéral, déchets plastiques (PE, PP, etc), coke de pétrole, etc.
  • Renouvelable --> La biomasse
    • Bois d'origine forestière ou des industries de transformation (connexes de scieries)
    • Bois en fin de vie (palettes, bois d'ameublement, bois de construction, etc.)
    • Résidus de cultures (pailles, issues de céréales, sarments/ceps de vignes, etc.)
    • Sous-produits agroalimentaires (marc de raisins, grignons d'olives, noyaux/coques de fruits, farines animales, etc.)
    • Déjections animales (fientes et fumiers de volailles, etc.)
  • Déchets d'origines variées
    • CSR (Combustibles Solides de Récupération)
    • Pneus usagés
    • Boues de Step séchées
  • Spécifications requises


    La gazéification permet de valoriser une multitude de matière. Cependant, pour un fonctionnement optimal, elle impose des contraintes plus ou moins fortes sur les propriétés combustibles qui dépendent de la technologie employée. On parle essentiellement ici du taux d’humidité qui impact le PCI et de la granulométrie. Ces éléments vont avoir une influence significative sur le rendement. Le taux de cendres et leur température de fusion font aussi partie des critères clefs. En effet, avec la température les cendres peuvent créer des mâchefers et des points de « blocage ».

    Concernant la teneur en polluants (soufre, chlore, métaux lourds), ce n’est pas tant la technologie qui sera impactée mais plutôt sa mise en œuvre (choix des matériaux) propre à chaque constructeur. En revanche leur présence aura une grande influence sur la valorisation aval du gaz et sur les aspects réglementaires.


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